Les malfaisants, tu tapes dans une poubelle et çà sort de partout
Vous avez certainement perçu mon amour immodéré pour la gauche caviar qui a passé par pertes et profits les horreurs de l'internationale socialiste de Lénine à son descendant Poutine, de Mao à Pol Pot, j'en passe et des meilleures plus discrètes comme les "accidents du travail" des cheminots non syndiqués.
Il faut dire que tous ces sympathiques humanistes et poètes, mal partis au milieu du siècle dernier, ont bénéficié de l'opportunité imprévue de la seconde guerre mondiale pour se refaire in extremis une virginité. On peut avoir tué père et mère, et même ses propres compagnons de lutte, mais avoir résisté à la peste brune, çà vous absous de tout et de n'importe quoi. Il y a encore des noms de rue qui donnent envie de vomir...
Ceci pour dire qu'avec la résurgence récente de tous les grands malades que les franges les plus conservatrices de notre société savent générer, nous allons vite voir que toutes les bonnes âmes de la gauche de la gauche de la gauche (ben oui, avec son constant glissement à droite, fait bien essayer de suivre le mouvement, mais dans l'autre sens) ne vont pas tarder à surfer sur la vague de la résistance au fascisme. On ne dira pas qu'ils ont tort. Hélas. A double titre.
Finalement nous allons nous retrouver comme en Syrie, coincés entre les extrémistes conservateurs et les cinglés des lendemains qui chantent (dans le camp de rééducation, si tu n'as pas été "normalisé" avant).