Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Je m'explique

Publié le par Bertrand Ricque

L'Humanité (le journal) présentait ce jour une Une s'indignant de l'absence de communistes résistants au Panthéon. J'ai une opinion sur le sujet dont je ne sais pas si elle peut correspondre à une explication de cet état de fait.

Pris en tant que membre de groupes, et non pas en tant qu'individus, les résistants communistes, s'ils ont payé (très) cher leur lutte contre le nazisme, ne peuvent malgré tout pas être mis sur un pied de stricte égalité avec tous les autres car :

  • Ce n'étaient pas des démocrates. Le communisme et la dictature du prolétariat sont un totalitarisme.
  • Ils ont éliminé des compagnons de lutte qui ne partageaient pas leur objectifs. Ce qui est particulièrement abject, vu les circonstances.
  • Ils poursuivaient l'objectif d'instaurer un autre totalitarisme.

Finalement, les communistes, tout pétris de bon sentiments qu'ils aient pu être, et je n'en doute pas, subissent les conséquences d'avoir adhéré à une idéologie mortifère et inhumaine.

Commenter cet article
L
C'est un raccourci qui salit la mémoire de nombreux résistants communistes morts fusillés ou dans les camps et de ceux qui n'ont jamais tué personne. Ne pas confondre non plus le socialisme soviétique et l'idéal communiste français qui ne se fondait pas ni sur les mêmes bases ni sur les mêmes dogmes.
Répondre
B
J'ai bien pris la précaution de ne pas mettre tous les individus dans le panier du collectif. Quand à l'idéal communiste français il a suivi si ce n'est précédé le soviétique en approuvant tout et en concluant sur un globalement positif que personnellement je ne partage pas. Le communisme français n'a jamais été en mesure de critiquer et de contrer le goulag et autres joyeusetés. Le communisme français a été pour la dictature du prolétariat, ce qui est incompatible avec la démocratie.